Ouverture à Djibouti du 41e Sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l'Autorité Intergouvernementale sur le Développement (IGAD)

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Les travaux du 41e Sommet extraordinaire de l'Autorité Intergouvernementale sur le Développement (IGAD) ont débuté ce samedi à Djibouti, avec la participation des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres.

Outre le chef de l’Etat djiboutien, M. Ismail Omar Guelleh, cette réunion au sommet a vu la présence du président somalien, Hassan Sheick Mahamoud, du Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, du président Kenyan, William Ruto, du Président du Conseil Souverain de Transition du Soudan, M. Abdel Fattah Al Burhan, du ministre sud-soudanais des Affaires Etrangères, M. James Pitia Morgan et du président de la commission de l’UA, Moussa Faki.

Ont également pris part à ce sommet de nombreux hauts responsables dont le secrétaire exécutif de l’Igad, Workoneh Gebeyahu, le représentant du secrétaire général des Nations Unies auprès du Soudan, Ramtane Ramamla et l’envoyé spécial des Etats Unis d’Amérique pour la Corne d’Afrique, M. Mike Hammer.

Djibouti étant le pays hôte mais aussi celui qui assure la présidence tournante de l’organisation régionale, c'est au président de la République, Ismaïl Omar Guelleh, qu’est revenu l'honneur d'inaugurer les travaux de ce sommet extraordinaire.

Dévolu à la situation au Soudan, théâtre d’un conflit sanglant à l’origine d’un bilan excessif de victimes, de déplacements de populations et de destruction des infrastructures de développement socio-économique, le 41ème sommet extraordinaire de l’IGAD a pris  les contours d’une réunion cruciale qui doit nécessairement propulser ce pays frère à renouer avec la paix, la stabilité et la concorde nationale.

Il s’agit là d’un impératif qui s’impose à l’IGAD, au prolongement du risque d’effondrement définitif auquel est désormais en proie le Soudan et à la perspective que, un chaos continu dans ce pays est source indubitable d’instabilité pour l’ensemble de la région.

Insigne marque d’une réunion ambitieuse, ce sommet de l’IGAD a souscrit à un devoir de résultats : celui d’éviter à ses délibérations les déconvenues d’application sur le terrain qui ont jusqu’ici émaillées  les recommandations adoptées à l’issue de chaque cycle de pourparlers, nombreux, organisés au sujet de la crise soudanaise.

Cela signifie que les travaux de ce sommet ont entre autres été marqués par l’analyse des situations de fond qui indisposent les protagonistes de la crise soudanaise à se conformer aux initiatives successives de paix, diligentées à plusieurs niveaux, à l’échelle régionale (IGAD), à l’échelle continentale (Union africaine) et sur le plan multilatéral, notamment la plateforme de Djeddah co-organisée par le Royaume d’Arabie saoudite et les Etats-Unis, avec l’appui de l’IGAD.

A noter que les travaux du 41ème sommet extraordinaire de l’IGAD prendront fin ce soir avec  la publication d’une déclaration finale.