Djibouti participe a la conférence de bruxelles sur la somalie
La République de Djibouti participe à la conférence sur la Somalie qui s’est ouverte hier, lundi, à Bruxelles, au Royaume de Belgique. Notre pays y est représenté par le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Mahmoud Ali Youssouf.
Ces assises sont intervenues après les conférences de Londres et de Mogadiscio qui ont porté sur la sécurité, la politique, les élections, les finances, les secours et le développement de notre voisin somalien.
L’occasion pour le Président de la République fédérale de Somalie, Mohamed Abdullahi Farmajo, et les membres de son gouvernement fédéral de présenter aux acteurs de la communauté internationale les problématiques qui sont déjà abordés par les plans précédents.
Il appartient aussi au dirigeants somaliens d’exposer les conditions et modalités de mise en œuvre de leurs programmes sectoriels de développement dans divers domaines.
Dans un discours prononcé hier, lors de la cérémonie d’ouverture de ce forum, la Secrétaire générale adjointe des Nations Unies aux affaires politiques, Rosemary DiCarlo, a félicité les autorités somaliennes pour les mesures prises pour élaborer une feuille de route politique inclusive, notamment les élections ‘une personne, un vote’ en 2020-2021, et les avancées dans le processus de révision constitutionnelle.
« Le gouvernement fédéral somalien devrait poursuivre ses efforts pour établir des relations constructives avec tous ceux qui bénéficient de son leadership : le Parlement fédéral, les États membres de la Fédération, les groupes politiques et la société civile », a déclaré Mme DiCarlo.
« Cela permettra de stabiliser l'environnement politique, de réaliser de nouveaux progrès et de renforcer la résilience de la Somalie face à des pressions qui risquent de compromettre son unité », a-t-elle ajouté.
De son côté, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Somalie, M. Michael Keating, a encouragé la communauté internationale à « maintenir la Somalie à l'ordre du jour » et a souligné que l'approche inclusive de la politique somalienne devait être étendue à la sécurité nationale afin de développer la confiance.
« Je ne saurais assez féliciter le gouvernement pour son engagement envers une approche véritablement holistique et pour reconnaître qu'il ne s'agit pas uniquement d'opérations et de militaires, mais aussi de renforcement des institutions, de l’état de droit, de gouvernance locale, de réconciliation et de lutte contre l'extrémisme violent », a-t-il dit.
Il importe de souligner que l’agenda de la conférence de Bruxelles prévoit la tenue de trois réunions au cours desquelles les participants sont appelés à discuter de l'investissement, du rôle des femmes, de la communauté d’affaires, des institutions publiques, et de la société civile dans la reconstruction du pays.