Le président Guelleh prend part à un sommet du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine
Le président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, a pris part ce mardi aux travaux d’un sommet virtuel du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union africaine.
Les discussions entre les chefs d'État et de gouvernement du CPS de l'Union Africaine ont porté sur la paix durable en Afrique avec un focus sur le changement climatique et ses effets néfastes sur la sécurité.
Le dossier du Sahara Occidental a également fait l'objet d' échanges lors de cette rencontre.
Au sujet de la première thématique, les débats ont essentiellement mis en lumière les difficultés rencontrées sur le terrain en vue d’atteindre l’objectif défini par l’Organisation panafricaine dans le cadre du programme «Faire taire les armes».
Les dirigeants africains qui se sont accordés sur l’aptitude, de plus en plus efficiente, de l’Afrique pour prévenir les conflits entre Etats, ont estimé que le changement climatique et ses effets pouvaient avoir un impact négatif sur la sécurité du continent.
Dans une intervention remarquable faite à cette occasion, le Président de la République, M. Ismail Omar Guelleh, a tout d’abord adjoint la crise du coronavirus à la liste des facteurs nouveaux susceptibles de porter atteinte à la stabilité en Afrique.
« La pandémie de la Covid-19 qui a impacté le monde entier, a indubitablement affecté notre action visant à faire durablement taire les armes », a indiqué le Chef de l’Etat.
« Notre Union a en effet été obligé de réaffecter les ressources préalablement mobilisées pour une Afrique sans conflits, vers la lutte contre la pandémie », a-t-il dit en substance.
Toutefois, le Président de la République a estimé que l’Afrique pouvait appréhender davantage les problématiques de paix et de sécurité à travers une exploitation efficiente du mécanisme « l’Architecture africaine de la Paix et de la Sécurité (APSA) ».
« Face à ces défis qui fragilisent nos stratégies de développement économique et social, notre Union, a d’ores et déjà ce mécanisme adéquat », a-t-il précisé.
Dans son intervention, le Chef de l’Etat a également livré son point de vue sur la question du Sahara occidental, la seconde thématique à l’ordre du jour de ce sommet.
A ce sujet, le Président Guelleh a déploré « la rupture du cessez le feu après deux décennies » et exhorté « les acteurs concernés à privilégier le dialogue dans le respect du droit international, notamment les résolutions pertinentes du Conseil de Sécurité des Nations unies »
« A notre niveau, il est indispensable que nous demeurions dans la lignée de la décision 693 de notre Conférence, qui a posé les bases d’un consensus constructif au sein de notre Organisation, notamment le soutien aux efforts des Nations unies », a-t-il affirmé.
Notons enfin la présence aux cotés du chef de l’Etat, du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Mahmoud Ali Youssouf et de la conseillère diplomatique, Mme Fathia Djama Oudine.