"Nous sommes déterminés à défendre jusqu'au bout la candidature de notre pays au Conseil de Sécurité des Nations Unies."

C'est en ces termes que s'est exprimé le président de la République, M. Ismaïl Omar Guelleh, dans une interview qu'il a accordée hier à la Voix de l'Amérique (VOA).

Selon le chef de l'État, "la conformité au principe de rotation est ce qui nous donne une certaine légitimité par rapport à l'adversaire kényan."

M. Ismaïl Omar Guelleh a exclu toutefois toute incidence négative que pourrait avoir sur les relations entre les deux pays l'adversité dont s'accompagne la course pour le siège de membre non-permanent du Conseil des Nations Unies.

"Le Kenya est un pays de la région avec lequel nous entretenons d'excellentes relations de coopération basées sur l'entente et la compréhension mutuelle", a-t-il déclaré en substance.

Interrogé sur le litige frontalier opposant notre pays à l'Erythrée, le président Guelleh a fait savoir qu'une action de médiation menée sous la houlette du Premier ministre éthiopien est actuellement en cours.

"Nous avons l'espoir que cette initiative louable à maints égards va déboucher sur les résultats escomptés en ouvrant la voie à un règlement pacifique du litige frontalier avec le voisin érythréen", a-t-il poursuivi.

Le président de la République a indiqué dans la foulée que notre pays, fidèle à ses principes, poursuivra ses efforts visant à promouvoir la paix et la sécurité dans la région.

"Nous continuerons ainsi à apporter notre appui à la Somalie afin de l'aider à renouer avec la paix", a-t-il affirmé.

Le président Ismaïl Omar Guelleh n'a pas manqué de condamner enfin les récentes attaques contre des installations pétrolières en Arabie Saoudite, dénonçant par la même occasion "l'action de l'Iran qui est à même de compromettre la stabilité de la région."