« Mon pays est particulièrement exposé à de nombreux aléas climatiques », affirme le président Guelleh
« Dans le cadre de l’effort mondial dans la lutte contre les changements climatiques, Djibouti a soumis en 2016 sa Contribution Déterminée Nationale dans laquelle nous avons pris des engagements forts aussi bien en matière d’atténuation que d’adaptation ».
C’est ce qu’a déclaré le président Ismail Omar Guelleh lors de la cérémonie d’ouverture du sommet sur le climat qui s’est tenu hier au siège des Nations Unies, à New-York.
Dans son discours, le chef de l’Etat djiboutien a tenu à remercier le Secrétaire Général des Nations, ainsi que toute son équipe, pour l’organisation de cet important sommet sur le climat.
« Chaque région a ses spécificités, et ses préoccupations environnementales qui ne sont pas nécessairement les mêmes que dans les autres régions. Mon pays, lui, est particulièrement exposé à de nombreux aléas climatiques, les plus fréquents et les plus destructeurs étant les sécheresses et les inondations », a-t-il souligné en substance.
« Louange à Dieu que la paix et la bénédiction soient sur le Prophète, sa Famille et ses Compagnons,
Monsieur le Président de l’Assemblée Générale,
Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs,
Qu’il me soit, d’abord, permis de remercier le Secrétaire Général des Nations, ainsi que toute son équipe, pour l’organisation de cet important sommet sur le climat. Après une multitude de réunions et l’adoption de l’Accord de Paris il y a 4 ans, nous avons jeté les bases d’une action collective en vue de faire face au plus grand défi auquel l’humanité est confrontée, mais également le plus conséquent de notre époque en termes de développement et risque de compromettre la vie des générations futures.
Chaque région a ses spécificités, et ses préoccupations environnementales qui ne sont pas nécessairement les mêmes que dans les autres régions. Mon pays, lui, est particulièrement exposé à de nombreux aléas climatiques, les plus fréquents et les plus destructeurs étant les sécheresses et les inondations.
Par ailleurs, une pluviométrie rare impactant négativement les activités agricoles des populations rurales et la disponibilité des ressources en eau dans l’ensemble du territoire touche régulièrement le pays et affaiblisse la résilience des populations et des infrastructures.
Djibouti doit, également, se préparer à d’autres aléas climatiques dans le moyen et le long terme comme les cyclones et la montée du niveau marin dont les projections à l’horizon 2100 montrent l’inondation d’une partie importante de notre capitale. Ces évènements climatiques sont pour la plupart inhabituels et risquent de se multiplier et de s’intensifier à l’avenir.
Afin de répondre à cette situation préoccupante, la République de Djibouti a élaboré une stratégie nationale sur le changement climatique en 2018. Cette stratégie a pour objectif de réduire la vulnérabilité et d’augmenter la résilience des populations, des écosystèmes et des infrastructures. Dans le domaine d’atténuation, notre stratégie prévoie d’accélérer la transition vers les énergies renouvelables et de développer l’efficacité énergétique.
Dans le cadre de l’effort mondial dans la lutte contre les changements climatiques, Djibouti a soumis en 2016 sa Contribution Déterminée Nationale dans laquelle nous avons pris des engagements forts aussi bien en matière d’atténuation que d’adaptation.
En effet, en matière d’atténuation, le Gouvernement a pris l’engagement de réduire les émissions de CO2 de 40% à l’horizon 2030 par rapport au scénario de référence. Ce scenario de 40% est dit inconditionnel et les réductions y afférentes seront obtenues grâce à l’exécution de programmes et projets d’énergie et de transport déjà entamés. Dans le cadre du scenario conditionnel qui suppose un financement supplémentaire de la communauté internationale, Djibouti s’est engagé à réduire de 20