Le président Ismaïl Omar Guelleh a exhorté lundi la communauté internationale à dépasser les gestes symboliques et à prendre des mesures concrètes, diplomatiques et juridiques pour mettre fin à l’occupation israélienne et garantir l’autodétermination des Palestiniens.

S’exprimant au Conseil de tutelle des Nations unies, lors d’une conférence internationale consacrée à la solution à deux Etats, le chef de l’Etat a salué la reconnaissance de la Palestine par plus de 150 pays, tout en soulignant que cette dynamique ne saurait suffire à elle seule à instaurer la paix.

« La reconnaissance de l’Etat de Palestine est un début très prometteur, mais elle ne saurait constituer une fin en soi », a-t-il déclaré. « Seule une action collective, concertée et ambitieuse permettra d’ouvrir la voie à une paix durable, fondée sur l’égalité, la justice et la sécurité des peuples palestinien et israélien. »

Le Président Guelleh a rappelé l’avis consultatif rendu en juillet 2024 par la Cour internationale de justice, qui a confirmé l’illégalité de l’occupation israélienne. Il a aussi évoqué le rapport récent de la Commission d’enquête internationale indépendante de l’ONU, concluant à la commission d’un génocide à Gaza.

Dans ce contexte, il a souligné la responsabilité légale et morale des Etats de prévenir et de mettre fin à de telles violations, appelant le Conseil de sécurité et l’Assemblée générale à transformer en actes les engagements réitérés en faveur d’une paix négociée.