En marge du Sommet arabe à Bagdad, M. Abdoulkader Houssein Omar multiplie les rencontres bilatérales de haut niveau
En marge du 34e Sommet arabe tenu à Bagdad, le chef de la diplomatie djiboutienne, M. Abdoulkader Houssein Omar, également porte-parole du gouvernement, a mené une série d’entretiens bilatéraux de haut niveau.
Dans un climat empreint d’espoir face aux défis du monde arabe, le ministre Abdoulkader Houssein Omar a rencontré successivement ses homologues de Somalie, d’Algérie et de Tunisie, pour échanger sur les voies de renforcement des relations bilatérales et sur les dossiers stratégiques d’intérêt commun.
L’entretien avec le ministre somalien des Affaires étrangères, M. Abdessalam Abdi Ali, a été marqué par une chaleureuse reconnaissance. Ce dernier a exprimé, au nom du peuple et des autorités de son pays, une « gratitude sincère » à l’égard de la République de Djibouti et de son président, Ismaïl Omar Guelleh, pour leur soutien « constant et indéfectible » aux côtés du peuple somalien dans les moments les plus critiques.
En réponse, M. Abdoulakder Houssein Omar a réitéré l’engagement « sans équivoque » de Djibouti à accompagner la Somalie sur la voie de la stabilité, du développement et de la souveraineté retrouvée, insistant sur les liens historiques et la solidarité profonde entre les deux nations de la Corne de l’Afrique.
Avec son homologue algérien, M. Ahmed Attaf, les échanges ont porté sur la consolidation des relations bilatérales, que les deux parties souhaitent porter vers des « horizons nouveaux et prometteurs ». Dans un esprit d’écoute réciproque, les ministres ont plaidé pour un approfondissement de la concertation dans les enceintes régionales et internationales, réaffirmant leur attachement à une vision arabe concertée, fondée sur l’unité et la souveraineté.
Le ministre djiboutien s’est également entretenu avec M. Mohamed Ali Nafti, ministre tunisien des Affaires étrangères. Cette rencontre a permis de dresser une feuille de route ambitieuse pour une coopération accrue dans des secteurs clés notamment l’éducation, la formation, l’agriculture, la diplomatie, les ports et l’énergie.
Les deux diplomates ont exprimé une volonté partagée de « bâtir un partenariat durable, fondé sur la complémentarité et la confiance mutuelle », dans un contexte régional qui appelle à des alliances solides et tournées vers l’avenir.