L’Edito d’ABS - Le président Guelleh adoube MAY et la diplomatie djiboutienne
le président Ismaïl Omar Guelleh n’a pas fait les choses à moitié. Pour célébrer dignement la victoire de Mahmoud Ali Youssouf à la tête de la commission de l’Union africaine le 15 février dernier, il a convié l’ensemble de nos ambassadeurs au palais de la République pour un déjeuner mémorable. Cette victoire de son ancien ministre des Affaires étrangères, le chef de l’Etat en a été l’artisan et ce destin hors du commun, il l’avait imaginé pour lui. Car celui qui fut pendant vingt ans le fidèle ministre des Affaires étrangères d’IOG est un homme de talent et un patriote « doté de vision stratégique ». Toutes ces qualités, le chef de l’Etat les a énumérées ce jeudi dans un discours touchant de sincérité. Egal à lui-même, le Président Guelleh est resté mesuré dans son propos même s’il n’a pas tari d’éloges sur celui de ses anciens ministres dont il est le plus fier. Le chef de l’Etat a salué le travail de l’ensemble des ambassadeurs qui, a-t-il dit, représentent dignement le pays à l’international. Pour le chef de l’Etat, cette victoire est aussi la leur et celle de la nation djiboutienne dans son ensemble.
Dans la vie d’une nation, il est des moments particuliers où toutes les composantes dans leur diversité se sentent plus fières et plus unies que jamais. La ferveur qui a entouré la campagne pour la candidature de Mahmoud Ali Youssouf et celle qui a succédé à sa victoire éclatante à la tête de la commission de l’union africaine nous permettent de mesurer combien les Djiboutiens savent savourer ensemble les choses essentielles qui les unissent.
En marge de ce déjeuner dédié à la diplomatie djiboutienne, le chef de l’Etat a élevé Mahmoud Ali Youssouf au rang de Haut dignitaire dans l’ordre de la Grande Etoile de Djibouti, soit la plus haute distinction du pays dont le Président de la République est le grand-maître.
Mahmoud Ali Youssouf n’oubliera certes pas le jour de son entrée au gouvernement car ce fut le début d’une belle aventure personnelle pour lui. Il n’oubliera pas non plus le jour de son départ. Pour ce panache formidable à nul autre pareil.