L’Afrique doit impérativement renforcer ses mécanismes de mise en œuvre des projets structurants pour accélérer son développement. C’est le message clé porté ce lundi par le Président djiboutien Ismaïl Omar Guelleh lors de la réunion des dirigeants africains sur le Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), désormais l’Agence de Développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD).

Par visioconférence, le chef de l’État a appelé à des ajustements stratégiques pour garantir une exécution plus rapide et efficace des initiatives phares du continent. Il a insisté sur la nécessité de doter les États africains d’un appui technique accru en matière de gestion des données et de suivi statistique, condition essentielle pour assurer le succès du deuxième plan décennal de l’Agenda 2063, la feuille de route ambitieuse de l’Union africaine.

Alors que les défis économiques mondiaux pèsent sur la mobilisation des ressources, le Président Guelleh a souligné l’urgence de mettre en place des solutions durables de financement de l’AUDA-NEPAD. Il a également exhorté les États membres à accroître leurs contributions financières pour soutenir les efforts collectifs de développement.

« L’Afrique possède les ressources et les talents pour relever les défis qui freinent son essor », a martelé le dirigeant djiboutien, évoquant les crises politico-sécuritaires, l’instabilité économique et les catastrophes naturelles qui entravent la progression du continent.

La session, qui marquait la 42ᵉ réunion du Comité d’Orientation des Chefs d’État et de Gouvernement du NEPAD, a permis d’évaluer les avancées réalisées par les nations africaines dans leur quête d’intégration économique et de résilience face aux chocs globaux.

Etaient aux côtés du chef de l’État djiboutien lors de cette rencontre virtuelle, le ministre des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, et la conseillère diplomatique, Fathia Djama Oudine.